L’Escolo dai Sarret, association créatrice du Muséo Agatenc, affiliée aux félibriges provençaux, s’est donnée pour but, dès sa fondation en 1932, d’oeuvrer à la conservation du costume traditionnel et de la langue locale (dialecte de la langue occitane). En proposant cet été, pour la troisième année consécutive, une programmation autour des musiques occitanes contemporaines, le Musée Agathois poursuit la mise en valeur de notre langue régionale à travers les créations musicales actuelles puisant dans un répertoire traditionnel.
> places limitées
> réservation conseillée
Barrut, c’est une bête composée de trois femmes et quatre hommes qui font de la polyphonie et qui tapent très fort sur des tambours. Une bête sonore, sauvage, qui pleure parfois, rugit souvent, une bête qui a grandi dans la garrigue montpelliéraine et dont l’insatiable appétit l’a conduite à s’abreuver à la table de nombreux étrangers, qui ne le sont plus dès lors qu’ils acceptent de nourrir l’estomac prodigieux. Si la bête mange et boit tellement, c’est pour pouvoir irradier ensuite du feu qui la fait chanter, car telle est sa raison d’être. La bête du Barrut est un animal poétique. Elle met en mouvement des stances dans sa langue maternelle, l’Occitan. Des poèmes écrits par Léon Cordes, Louisa Paulin, des troubadours du XXème siècle, ou par la bête elle-même.